La gestion émotionnelle : comprendre et apprivoiser ses émotions
- Caroline Laurembourle
- 21 août
- 2 min de lecture
Les émotions font partie intégrante de notre vie quotidienne. Elles nous informent sur ce que nous vivons, sur nos besoins et sur la qualité de nos relations. Pourtant, beaucoup de personnes se sentent parfois débordées par leurs émotions ou, au contraire, ont tendance à les réprimer. La gestion émotionnelle ne consiste pas à supprimer les émotions, mais à mieux les comprendre, les accueillir et les réguler.
Qu’est-ce que la gestion émotionnelle ?
La gestion émotionnelle désigne l’ensemble des stratégies qui permettent de :
Identifier ses émotions (mettre des mots sur ce que l’on ressent).
Comprendre leur origine et leur fonction.
Exprimer ses émotions de manière adaptée.
Réguler leur intensité afin qu’elles ne prennent pas toute la place.
Il s’agit donc d’apprendre à vivre avec ses émotions plutôt que de les subir.
Pourquoi est-ce important ?
Une bonne gestion émotionnelle a un impact direct sur :
La santé mentale : diminution du stress, de l’anxiété et des ruminations.
La santé physique : baisse des tensions, meilleure qualité de sommeil.
Les relations : communication plus claire, réduction des conflits, plus grande empathie.
L’estime de soi : se sentir capable de faire face à ses ressentis et à ses réactions.
Comment développer ses compétences émotionnelles ?
En accompagnement psychologique, différentes approches peuvent être mobilisées :
L’identification des émotions : apprendre à reconnaître les nuances entre la colère, la frustration, la peur, la tristesse, etc.
Les techniques de respiration et de relaxation : pour apaiser les réactions physiologiques liées aux émotions intenses.
La pleine conscience (mindfulness) : développer une posture d’accueil, sans jugement, face à ce que l’on ressent.
Les thérapies cognitives et comportementales : travailler sur les pensées qui entretiennent certaines émotions négatives.
La thérapie des schémas ou l’ACT : explorer l’histoire personnelle et les valeurs qui influencent notre vécu émotionnel.
Pour qui ?
La gestion émotionnelle peut bénéficier à tout le monde, à tout âge. Elle est particulièrement indiquée pour :
Les enfants et adolescents qui apprennent à mettre des mots sur leurs ressentis.
Les adultes confrontés au stress, à des relations difficiles ou à des périodes de changement.
Les personnes hypersensibles ou ayant vécu des expériences émotionnelles intenses.
En résumé, la gestion émotionnelle n’est pas un « contrôle » des émotions, mais un art de les reconnaître, de les accueillir et de les utiliser comme des alliées dans notre vie personnelle et relationnelle.




J'apprécie particulièrement votre point sur le fait que la gestion émotionnelle ne vise pas à supprimer les émotions, mais plutôt à les comprendre et à les réguler. C'est une distinction cruciale, car souvent, le premier pas vers la régulation est de pouvoir identifier précisément quelle émotion nous traverse, ce qui est parfois plus nuancé qu'il n'y paraît. Dans cette optique, comment peut-on structurer cette identification pour mieux suivre et comprendre ses propres schémas émotionnels sur le long terme ? Pour ceux qui cherchent des approches plus systématisées, il existe des outils d'évaluation émotionnelle qui peuvent être très utiles pour cette démarche.
L'idée que l'intelligence émotionnelle peut être développée par la pratique est particulièrement pertinente. Cela résonne avec mon expérience où des exercices ciblés ont significativement amélioré la gestion des conflits. Cependant, identifier précisément où se situent nos forces et faiblesses émotionnelles reste un défi. Pour ceux qui cherchent à mieux comprendre leur profil, un outil d'évaluation peut offrir des pistes précieuses. Il peut aider à cerner les domaines à approfondir pour une amélioration continue, notamment en proposant un test d'intelligence émotionnelle approfondi.
J'apprécie particulièrement la distinction que vous faites, Caroline, en soulignant que la gestion émotionnelle n'est pas une suppression, mais bien une compréhension et une régulation. C'est un point essentiel, car beaucoup luttent justement pour « mettre des mots » sur ce qu'ils ressentent, ce qui est la première étape vers une meilleure régulation. Sans cette identification précise, il est difficile d'appliquer les stratégies adéquates. Dans cette optique d'identification, il est parfois difficile de savoir par où commencer ou d'évaluer objectivement son propre état émotionnel. Pour ceux qui cherchent à mieux cerner leurs propres schémas, des outils d'auto-évaluation émotionnelle peuvent offrir un excellent point de départ pour cette introspection.