LA DYSGRAPHIE
La dysgraphie est un trouble fonctionnel qui rend difficile l’acquisition et l’exécution de l’écriture
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L’écriture est une activité motrice fine et complexe. Sa construction s’inscrit dans la durée, mais une fois maîtrisée, elle devient généralement automatique. Chez le dysgraphique malheureusement, les gestes normalement acquis durant l’apprentissage des bases de l’écriture ne s’automatisent pas malgré les exercices et le temps.
Une personne souffrant de ce trouble n’est donc pas incapable d’écrire. Il se peut même qu’elle soit une très bonne dessinatrice. Mais figée, indépendamment de sa volonté, au stade du graphisme, elle ne peut tout simplement pas « bien écrire », à moins d’y consacrer un temps considérable et des efforts de geste minutieux, qui peuvent même devenir douloureux s’ils durent trop longtemps. Et ce, en dépit d’une bonne tenue du crayon et d’une exécution correcte de la forme des lettres.
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La dysgraphie est le fruit de trois déficits combinés :
- Absence d’automatisme des gestes graphiques ;
- Déficience au niveau du codage orthographique ;
- Non-maîtrise des doigts pendant l’écriture.
On peut distinguer plusieurs formes de dysgraphie :
La dysgraphie maladroite ; caractérisée par une écriture lourde et désordonnée ;
La dysgraphie crispée, caractérisée par une écriture raide, anguleuse et tendue ;
La dysgraphie molle, caractérisée par une écriture petite et négligée ;
La dysgraphie impulsive, caractérisée par une écriture rapide, imprécise et illisible ;
La dysgraphie lente et précise, caractérisée par une écriture lente, signe d’une application et d’un effort intense.
Les symptômes
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Une écriture excessivement lente ;
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Une écriture illisible et peu compréhensible ;
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Une production écrite très désordonnée.
Le diagnostic
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Pour établir et confirmer la présence d’une dysgraphie, le bilan orthophonique est nécessaire, mais n’est pas suffisant.
Dans la mesure où il s’agit d’un trouble complexe en effet, l’intervention d’autres spécialistes est également nécessaire. Tout simplement parce qu’une mauvaise écriture peut avoir plusieurs origines : trouble visuel, retard de développement, déficit intellectuel, etc. Or, une personne est dite « dysgraphique » lorsqu’elle écrit mal alors qu’elle ne souffre d’aucun déficit au niveau physique, psychologique, neurologique ou intellectuel.
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Source : dys-positif.fr